Quelles solutions pour lutter contre la cyberviolence ?

Protection contre la cyber criminalité - lutte contre la cyber violence - harcèlment scolaire

En tant qu’utilisateurs web, vous vous devez de vous tenir informé des différentes méthodes de protection, que ce soit sur internet mais également sur vos appareils connectés directement pour garantir une sécurité d’utilisation optimale.

Les moyens de préventions

Savoir utiliser les bons outils est le premier pas vers une utilisation plus sûre.

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  • Le dialogue : Il important d’échanger régulièrement que ce soit avec l’équipe pédagogique ou directement avec son enfant. Cela permet de déceler un problème au plus tôt.
  • L’observation: dans le comportement des élèves, des enfants, certains signes peuvent être décelés. Néanmoins la pratique du cyber harcèlement se fait souvent à l’abri du regard des adultes. 
  • La vigilance : une victime de cyberviolence aura souvent tendance à changer de comportement, à avoir une faible estime de soi, se plaindre, souffrir d’insomnies. Il peut même développer un désintéressement pour l’école… En ce qui concerne les auteurs et participants, ils affichent une attitude sûre et provocante. Ils ont une vision positive de ce type de comportement. Souvent entourés par un cercle d’amis agressifs qui participent aux harcèlements, ils n’ont pas conscience de l’impact de leurs actes.
  • La surveillance : Quelles applications utilise l’enfant, a-t-il des comptes sur plusieurs réseaux, participe-t-il à des discussions groupées, a-t-il des « ennemis ».

Les moyens d’action

  • Le dialogue : Avoir une discussion avec la victime ou les témoins en leur apportant un soutien pour que celui-ci ne se sente pas responsable ou coupable de ce qui lui arrive. Vous pourrez par conséquent évaluer la situation en disposant des faits.
  • Le silence : Il est conseillé de ne pas répondre aux messages blessants et quand c’est possible de bloquer le ou les harceleurs (blocage de compte, de numéro). Un harceleur se nourrit de la souffrance de sa victime, si celle-ci ne répond pas, il aura tendance à se lasser.
  • Constituer un dossier : Enregistrer et imprimer les éléments concrets constitutifs du harcèlement (captures d’écrans des messages injurieux, photos, sms, emails…). Cela peut toujours être utile pour agir que ce soit auprès des responsables d’établissements ou des parents du harceleur.
  • Signaler les comptes en ligne : Il est tout à fait possible de signaler aux réseaux sociaux les actes de cyber harcèlement et les abus (les réseaux mettent à disposition des moyens pour signaler de manière anonyme un contenu abusif ou un utilisateur). Retrouvez ici, le guide de signalement réseaux sociaux proposé par Family WebCare.
  • Signaler les contenus à la justice : vous pouvez utiliser un formulaire en ligne pour signaler les comportements abusifs sur internet
  • Contacter une plateforme ou un association spécialisée :
  • Couper les réseaux : supprimer, suspendre, ou restreindre les comptes, peut permettre à la victime de se déconnecter de cette violence et de réussir à se recentrer sur les choses positives dans sa vie.
  • Utiliser des extensions sur votre navigateur : ce qui permettra de choisir les différents accès que vous voulez avoir.
  • Contacter Family WebCare pour demander l’aide de notre équipe d’expert (familywebcare@iprotego.com).

Informations Juridiques :

Exclusion :

  • Faire valoir ses droits sociaux
  • Le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie est punie jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30000€ d’amende lorsqu’ils ont été commis sur un mineur de moins de quinze ans.

Le cyber harcèlement est également constitué lorsque des propos ou comportements sont imposés à une même victime, successivement, par plusieurs personnes, alors même que chacune de ces personnes n’a pas agi de façon répétée.

Flaming :

  • Une injure ou une diffamation publique peut être punie d’une amende de 12.000€ (art. 32 de la Loi du 29 juillet 1881).

Menaces :

  • La menace de mort est un délit qui est puni par la loi d’une peine de trois ans de prison et d’une amende de 45 000 euros. En cas de circonstances aggravantes (menacer de mort en raison de la race, la religion, l’orientation sexuelle), les sanctions peuvent atteindre les cinq années d’emprisonnement assortis de 75 000 euros d’amende.
  • L’intimidation constitue elle aussi un délitLes sanctions peuvent s’élever à 6 mois d’emprisonnement et 7 500 euros. Ou bien 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende en cas de circonstances aggravantes.
  • Le chantage est un délit puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. En cas de circonstances aggravantes, les sanctions sont portées à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

L’intimidation :

  • Les diffamations ou injures non publiques sont punies d’une peine d’amende maximum de 38 €.
  • Les diffamations ou injures non publiques (à caractère religieux, orientation sexuelle ou handicap de la victime) sont punies d’une peine d’amende maximum de 1 500 € ou de 3 000 € en cas de récidive.
  • Les injures publiques envers un particulier sont punies d’une amende maximum de 12 000 €.
  • Les menaces de violences légères sont punies d’une peine d’amende maximum de 450 €.
  • Les menaces de crime ou délit contre les personnes sont punies d’une peine de 6 mois d’emprisonnement et 7 500 € d’amende. Peine pouvant être aggravée jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 €.
  • Pour les menaces de mort, elles constituent un délit puni d’une peine de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende. Peine pouvant être aggravée jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende en cas de circonstances aggravantes.

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